Les électeurs ont choisi et il faut s’incliner. Je ne peux qu’avoir une pensée émue pour tous ceux qui se sont donné à fond dans cette campagne. Ce fut un moment intense de rencontres riches et de découvertes que je n’oublierai pas. Merci Salima, Nora, Sofiane, Nora, Ali, la BR2, Marc, et tous les autres… je vous aime ! Je tiens à remercier également les électeurs communistes du 1er tour qui nous ont rejoint au second poursuivant ainsi la dynamique de rassemblement initiée en Isère. Si il y avait près de 40% de citoyens parmi nos candidats, il y avait aussi des EELV, des Nouvelle Donne, des PG, des FSQP, des Réseaux citoyens et autres associations locales, des communistes et des ex-socialistes. Ce Rassemblement qui est en marche est notre avenir commun. Les reniements, les petites combines ou les coups bas des uns et des autres n’y changeront rien.
Certes si on s’en tient strictement aux résultats, nous sommes loin de nos objectifs mais l’essentiel est dans ce que nous avons mis en mouvement et dans le fait qu’à Grenoble notre mouvement s’enracine et domine. Aux municipales, dans une quadrangulaire, nous n’avions pu atteindre les 50%, cette fois c’est chose faite dans deux cantons et pas loin dans un 3e… Viendra le temps où d’autres printemps fleuriront au-delà de notre ville et ce temps n’est pas loin si nous restons unis. Or une campagne comme celle-ci fournit le ciment idéal de l’unité. Comment pourrions-nous nous quitter alors qu’arrivé hier soir un peu dépité les applaudissements de toutes et tous m’ont réchauffé le cœur et m’ont immédiatement redonné envie de poursuivre et de repartir à la bataille. Merci à tous pour ce beau moment de fraternité ! Quelle belle soirée, quel plaisir de voir tous ces visages et sourires qui me manquent déjà.
Dans l’immédiat c’est à un peu de repos que j’aspire… mais je vous l’avoue, je réfléchis à la manière dont nous, tous les quatre comme promis, allons poursuivre le travail avec nos amis des quartiers sud où nous sommes arrivés en tête … Le plus dur dans tout ceci est que les souffrances sociales sont grandes et alors qu’elles demandent une action urgente le rythme de l’action politique que nous menons est d’une lenteur exaspérante… J’en suis réellement désolé pour toutes et tous qui en auraient tant besoin. Nous avons fait au mieux, nous avons fait le maximum… cela n’a pas suffi.
alain dontaine, 31/03/2015